IL Y A URGENCE À PROTÉGER LA BIODIVERSITÉ !
Telle est la vocation du Zoo de la Flèche : émerveiller et faire aimer les animaux sauvages pour impliquer les futures générations dans la protection de la faune et de la nature.
Désireuses de s’impliquer fortement dans le domaine de la recherche et de la conservation sur le territoire national et international, les équipes du Zoo soutiennent financièrement et s’engagent sur le terrain aux côtés d’acteurs de la conservation
LE ZOO DE LA FLÈCHE, MEMBRE ACTIF DE L’EAZA
L’EAZA (Association Européenne des Zoos et des Aquariums) a pour objectif de promouvoir la coopération entre parcs zoologiques dans le but de préserver les espèces. Elle regroupe aujourd’hui plus de 300 membres répartis dans 36 pays européens ainsi que quelques membres provenant de pays limitrophes de l’Europe, tels qu’Israël, la Turquie, le Koweit ou les Emirats arabes unis. Seule une quarantaine de zoos en France peut se targuer d’appartenir au réseau EAZA.
Pour maintenir ce niveau d’excellence, un certain nombre de critères tels que la qualité des installations, le suivi nutritionnel, l’approche pédagogique ou encore l’engagement pour la conservation in et ex situ doivent être respectés.
Etre membre de l’EAZA c’est aussi aller à l’encontre des pratiques d’horreur faites aux animaux, dont le trafic animalier fait partie. L’échange ou le prêt d’animaux entre les zoos membres permet notamment de lutter contre ce trafic et d’éviter ainsi la capture en milieu naturel.
LA RECHERCHE AU SEIN DU ZOO DE LA FLÈCHE
Depuis une vingtaine d’années, étudiants et chercheurs sont accueillis au sein du parc pour participer à divers partenariats scientifiques, à des études comportementales et des programmes de recherche in et ex situ. Les 150 espèces présentées sur le parc attirent les chercheurs du monde entier. Certains sollicitent par exemple le Zoo de La Flèche pour obtenir des échantillons biologiques parfois difficiles à recueillir. Le Zoo a en effet vocation à participer aux programmes de recherche nationaux et internationaux, reposant sur la récolte, le stockage et l’analyse d’échantillons biologiques d’animaux (sérothèques, récoltes de tissus, analyses biologiques).
L’ objectif de ce travail de recherche est ainsi d'apporter un soutien scientifique, logistique, matériel et financier aux organisations oeuvrant pour la recherche et la conservation des espèces menacées.
Parmi ces travaux de recherches, le Zoo de La Flèche a été sollicité par un laboratoire hollandais pour l’aider à réaliser une étude sur la nutrition des guépards. L’équipe vétérinaire du Zoo a également réalisé des prélèvements de poils sur des zébus et a fait parvenir les résultats à une université polonaise, réalisant des recherches sur la génétique des bovidés. Bientôt, le parc devrait participer à une étude sur l’ours polaire, en collaboration avec un laboratoire allemand. Ces travaux, réalisés à l’échelle internationale, le Zoo de La Flèche souhaite les poursuivre. Ils permettent à la fois d’enrichir ses connaissances en matière de zootechnie et de médecine vétérinaire, mais aussi de faire avancer la recherche fondamentale
MEDICAL TRAINING
Le Zoo de La Flèche est devenu le leader du medical training, une technique comportementale qui off re, grâce à un apprentissage et une désensibilisation, la possibilité de soigner les animaux sans les capturer, limitant ainsi les périodes de stress. Cette technique permet notamment d’éviter très souvent l’anesthésie, dangereuse et difficile à maîtriser avec les animaux.
Cyril Hue, vétérinaire au Zoo depuis 2000, est un des acteurs majeurs de cette discipline en France. Il est parvenu, en une dizaine d’années, à développer cette pratique née aux Etats- Unis il y a plus de 40 ans.
Au Zoo de La Flèche, le medical training a démarré avec les mammifères marins. À l’époque, cette méthode d’entraînement aux soins avait été suivie avec attention par les équipes des plus grands centres de présentation d’espèces marines, comme Nausicaa (Boulogne-sur-Mer) et Océanopolis (Brest).
UN EXEMPLE CONCRET AVEC LES OTARIES
Lorsque les otaries sont endormies médicalement, elles risquent de se mettre en apnée et de ne pas se réveiller. Une anesthésie pourrait donc être fatale.
Grâce au medical training, les otaries se laissent manipuler et les soigneurs peuvent réaliser un examen clinique complet sans risque.
Seule une relation de confiance exceptionnelle avec le soigneur-entraîneur, ainsi qu’un travail rigoureux et quotidien permettent d’obtenir la collaboration volontaire et pacifique de l’animal pour la réalisation de ses propres soins.
ET AVEC LES ÉLÉPHANTS OU ENCORE LES GUÉPARDS …
De par leur taille et leur caractère, les éléphants sont très difficiles à contenir. Et pourtant ! Une simple rondelle de pomme suffi t à ce qu’ils présentent leurs pieds pour se les faire limer ou qu’ils se prêtent, sans sourciller, à des palpations abdominales ou à un examen de la bouche.
Depuis, la technique s’est étendue à d’autres animaux tels que les rapaces, les lémuriens, les ours, les pandas, les guépards ou encore les hippopotames. Intégrée au quotidien de l’animal, cette maîtrise du comportement permet d’intervenir plus facilement pour les soins et de limiter au maximum le stress, prévenant ainsi le bien-être des animaux dans la durée.